16 mars 2008

Bulging Eyes - Chapitre 1

Bonjour à tous. Je viens d'arriver sur ce blog. Alors, pour bien commencer, je me permets de publier une histoire. Elle est écrite par chapitres (un par semaine environ) et sera donc publiée par chapitres. Une histoire qui pourrait surprendre.
Cette histoire ne rentre pas dans le thème de la semaine.
Voilà. Enjoy ! :)

I – Où commence la fin d'une vérité scientifique transversale

« Il faut qu'on avance ! » lance la prof, un léger ton d'agacement dans la voix, les deux bras posés sur son bureau.

Dans son coin de classe, Yves se dit, en son for intérieur, que c'est très mal parti. La phrase de la prof s'envole dans la pièce et va s'écraser sur les murs, faisant l'effet d'une bulle de savon – bien que celle-ci eut pu davantage réveiller l'attention des élèves, les éclaboussant de fines gouttelettes d'eau, ce que la phrase ne faisait pas étant donné qu'elle était tranchant, sèche, mais surtout volubile et agaçante.

« Ci-git Moritius Danois », pensa Hervé, allongé sur sa table, gribouillant une croix au feutre rouge. « Rest in pieces. ».

Dans un autre coin, il y avait Jessica. Elle regardait la prof, non sans un regard d'attention, se triturant les cheveux pour avoir l'air pensive. Pensive, elle l'était. Elle essayait de s'imaginer si, sans quelque artifice que ce soit, l'on pouvait vraiment tout faire. Elle voulait savoir si l'on pouvait voler, par exemple, non pas avec des ailes d'avion, avec un jet-pack ou en se jetant du haut d'un très grand immeuble. Non, elle songeait là au vol véritable : ou peut-on s'élever par la simple force de sa volonté, de son corps, de sa puissance ? Elle repensa alors à un article qu'elle avait lu, un jour, dans un canard scientifique qui traînait, allez savoir pourquoi, dans la salle d'attente du médecin généraliste et obstétricien. Dans celui-ci, elle avait lu qu'une étude scientifique très sérieuse avait démontré que si l'homme possédait deux mètres de muscles sur le torse, il serait suffisamment puissant pour que ses battements de bras puissent l'élever dans les airs.

« Ce serait laid, certes, se disait-elle, mais ça marcherait ».

« Cela dit, se rajouta-t-elle à elle-même, cela reste à prouver ».

Elle était suspicieuse. Très suspicieuse. Elle l'était, oui. Mais à présent elle ne l'est plus. Ce n'est certes pas à sa suspicion que l'on doit sa brutale disparition, mais plutôt à son trop fort orgueil qui lui avait déjà valu moult mauvaises expériences.

C'est une autre histoire qui, en réalité, n'a rien à voir avec ce que je vous narre. Mais, l'envie s'empressant de tout raconter, je vais ici vous la relater.

5 commentaires:

kLopOrtE a dit…

C'pas mal comme début. J'aime assez (y'a quelques coquilles qui traînent...)

Nairod & Bubus a dit…

Oh chic ! Du bordel stylé <3 !

Vivement la semaine prochaine.

Anonyme a dit…

Ca a l'air bien chouette en effet !

(Mais vite, corrige les fautes !)

Landro a dit…

Ca a l'air bien - hormis les fautes, mais je pense qu'on survivra. Je suis curieux de voir la suite !

Artie a dit…

Arf. Exact, il y avait des fautes qui m'ont echapées. Je m'en excuse.
Normalement ça devrait être bon, là. :o
La suite dans le courant de la semaine.