18 mars 2008

Le Clandestin - Chapitre Premier

Bon, je sais. Vous allez dire que j'arrête pas d'en publier. Eh ! C'est que j'en ai, des choses à faire lire. Et puis comme bubus parlait du bon vieux temps, je me suis dit que j'allais lui mettre l'histoire qui lui plu, il fut un temps. :) C'était sur un autre site, et ce n'était alors pas encore un roman.


Chapitre Premier – Chute :



Un jour, j'ai rêvé que j'étais seul dans le noir, perdu, triste et que je ne savais pas où mes pas me menaient...

Ou n’était-ce pas un rêve, je ne sais plus…

Je ne sais plus…


Viennes, Décembre 1965…

-Hum… ils ne sont pas là, visiblement, dis-je. Tu suis, Land Left ?

Un homme arriva alors derrière moi. Il était plutôt trapu, son œil droit était recouvert d’un cache et il portait une petite moustache. Toujours sur lui, son costard cravate commençait quelque peu à montrer les signes de l'âge et des évènements passés.

-Doucement ! dit-il avec peine, essoufflé et reprenant son souffle comme il pouvait. C’est que… puff… ça fait des jours qu’on court… puff.

-On n’a pas le temps de se reposer, pour le moment. Il faut aller de l’avant.

Il me suivit sans broncher.
Nous passâmes alors dans la rue principale. Elle était bondée. Ainsi, nous pouvions mieux nous dissimuler dans la foule. C’était le jour du marché et de tous côtés on pouvait voir le ballet incessant des touristes, cherchant entre les stands les meilleures affaires du marché.

Mais je ne commence pas par le bon bout, je pense.
Mémoire, rappelle-moi…

Non ! C’est trop dur !


Parfois, même les situations désespérées peuvent avoir une issue dont on ne saurait imaginer, dont on ne pourrait pas même rêver.
Qui je suis ? Mais je suis le Clandestin.


Jersey, Octobre 1961…

Je rentrais de mon travail. En entrant, je vis que la porte de mon appartement était entrouverte. Ce devait être ma femme, elle aurait oublié de la fermer après avoir descendu les poubelles, certainement…

-Salut mon amour ! Tu as encore oublié de fermer la porte…

Pas une réponse… J’entends un léger souffle venant de la cuisine, à peine perceptible. Intrigué, je me dirige donc vers ce bruit.

Je découvre alors un spectacle terrible : ma femme… elle est à terre, en sang. Elle a sur son corps énormément de plaies et un couteau est posé à ses côtés. Je me penche vers elle.
-Mon dieu… Chérie, non… Dis-moi quelque chose… NON !

Je la serre contre moi si fort que je peux sentir son cœur battre dans tout mon corps : elle est vivante ! Mais son pouls est faible…
Je me précipite sur le téléphone. Il s’agit de faire vite, il ne faut pas qu’il soit en panne… Pas cette fois-ci !
C’est bon, il y a de la tonalité. Ca y est, j’ai réussi à joindre les urgences. Ils vont rappliquer. En attendant, j’essaye de limiter l’hémorragie. Pourquoi je panique ? Je veux pas que tu meurs… reste en vie. Pourquoi je panique ?

Quelle est cette impression ?
Ce n’est qu’un souvenir…
Ca n’est pas réel…

Tu ne peux pas mourir…
NON…



Bon sachant que pour le moment j'en suis qu'au septième chapitre. Donc faudra attendre un moment avant de lire la suite (la première partie se termine au vingtième chapitre...).

4 commentaires:

Poulet le jeune a dit…

Mmmmh quelques coquilles qui restent. Owi Beren_Elendil owi ! Je sais plus si le format bayday se prêtait mieux, je ne sais plus...

JE NE SAIS PLUS... TU M'ENTENDS !

Sinon, c'est un peu différent du style chatié de Bulging Eyes mais cay du bon ! Vivement la suite (c'est cool que tu sois prolifique comme ça)

Artie a dit…

Hahaha si tu voyais le stoc de nouvelles que j'ai encore... Mais on va y aller doucement, histoire de pas innonder le blog.
Des coquilles ? Argh... je tape toujours trop vite. Je devrais plus me relire. Promis, je vais les enlever dès que j'ai 5 minutes.

Marine a dit…

J'aime beaucoup.

Landro a dit…

Une écriture très fluide, on est direct immergé dans l'action, c'est top cool de la mort qui tue !