Le texte qui suit n'est pas une nouvelle, juste un sonnet qui sonne faux, parce que les rimes sont toujours suivies et jamais embrassées, et aussi parce que c'est un peu nul, mais ça c'est une autre histoire.
Deux inconscients
Regardez ces enfants qui vont perdre leur vie
Afin que leurs parents y gagnent un pays;
Regardez, il sont là, et le père et la mère,
Et ils laissent partir leur garçon à la guerre.
Regardez, observez; il n'a que quatorze ans,
Et il s'en va au front, tout petit, pour les grands.
Regardez-le, prêt à défendre leurs idées
Prêt pour cela à tuer ou à être tué.
Regardez son fusil : il est trop lourd pour lui;
Peut-être que demain sa vie sera finie;
Tout cela, il le sait; il est tremblant et blême.
Mais regardez, voyez : il part, il part quand même;
Dans son dos, ses parents, insoucieux de son sang,
Le laissent s'en aller, les pauvres inconscients !
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4 commentaires:
C'est beau c'est magnifique, sensuel,.
Tu vous refait découvrir l'extraordinaire.
Un nouveau bol d'air?
mala
Mais arrête de dire que c'est nul, on va finir par le croire et c'est pas vrai. alors la prochaine fois que tu t'autocritiques, t'as un gage.
C'est pas mal pour le dure exercice du sonnet. Des bonnes allitérations, des bonnes consonances. Deux trois grosse maladresses comme celle-là
"Peut-être que demain sa vie sera finie" (ca me choque, j'ignore pourquoi)
Bref, dans l'ensemble, c'est du bon =) ! Et en plus t'as le mérite d'être le seul à tenter le poème.
Très joli, en effet. De plus j'aime beaucoup le thème.
Pas facile, en plus, en poème comme ça. Bravo.
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